Creuset Togo

Pour le Droit des enfants

Elaboration des Chartes Communautaires à Djarkpanga dans la Plaine du Mô

Dans le cadre du projet Education sensible au Genre et sans Violence, initié par Plan International Togo en partenariat avec Plan Suède avec le soutien financier de l’ASDI (Agence Suédoise pour le Développement International), des chartes communautaires pour  l’éducation, la protection et l’équité genre ont été réalisées les 05 et 06 juin 2016 dans 10 communautés de la préfecture de MÔ par l’ONG CREUSET TOGO. Il s’agit des villages Djarkpanga, Adjondo, Kadabini, Tindjassi-Toukoudjou, Saiboudè, Gbanzibadè, Folo, Boulohou, Kagnigbara, Souroukou.

Réunion de restitution et de validation de la charte communautaire à Djarkpanga (Préfecture de Mô)

L’activité a été conduite par des personnes ressources des services de l’Action Sociale et d’ONG qui  ont  facilité les travaux de diagnostics participatifs dans les focus group suivis des réunions de restitution en vue de la validation des chartes. Ces focus groupes composés des leaders communautaires, des membres des Associations des parents d’élèves, les enfants et les enseignants ont participé à l’activité dans une atmosphère calme et sereine.

L’objectif général de cette activité est d’amener les communautés à travers les différentes Organisations à Base Communautaire à prendre des engagements communs pour la scolarisation, la protection de tous les enfants filles et garçons contre les violences de toutes sortes et l’intégration du genre dans les pratiques scolaires, familiales et communautaires. La collecte des données a permis d’avoir des résultats dont l’analyse relève les problèmes, les causes et leurs  conséquences sur la vie des enfants.

De façon générale, les communautés ont pris des engagements et envisagé des voies de recours en vue de dénoncer tout cas de violence en suivant les voies de recours appropriées tels que la saisine du chef de village ou de canton, des CVD, des VN, des agents de CREUSET TOGO et de plan International Togo sans oublier l’action sociale, la police, la gendarmerie voire la justice dans les cas extrêmes. Dans chaque communauté, les facilitateurs ont appuyé la mise sur pied des comités de suivi des engagements composés du chef de village, du CVD, du Directeur de l’école, du président APE, du président du club d’enfant et de la responsable du club des mères. Ils auront pour tâche de veiller au respect des dispositions contenues dans la charte et de détecter tout cas de maltraitance ou de négligence à l’endroit d’un enfant en vue de dénoncer les auteurs. Pour éviter les châtiments corporels sur les enfants, les parents ont préconisé en lieu et place du bâton, le dialogue au sein de la famille.

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