Creuset Togo

Pour le Droit des enfants

LIVRET SUR L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE

LIVRET SUR L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE

 

TABLE  DE   MATIÈRES

INTRODUCTION.      ……………………………………………..  5

PREMIERE PARTIE: les conseils generaux pour mieux reussir ses etudes scolaires          7

C H A P I T R E   I :   P R E S E N T A T I O N G L O B A L E D E S CARACTERISTIQUES DES ELEVES              8

CHAPITRE II: LES 12 CLES DE LA REUSSITE SCOLAIRE…….. 21

2.1- Avoir une motivation incontestable……………………………………….. 21

2.2- La confiance en soi: avoir une forte estime de soi……………………… 22

2.3- Favoriser son désir d’apprendre……………………………………………. 23

2.4- Avoir une forte aspiration scolaire…………………………………………. 24

2.5- Etre un élève modèle…………………………………………………………… 24

2.6- S’interresser à sa scolarité……………………………………………………. 25

2.7- Comprendre ses spécificités…………………………………………………. 26

2.8- Donner un sens aux études…………………………………………………… 26

2.9- Apprendre à gérer son temps…………………………………………………. 26

2.10. S’offrir un cadre propice au travail……………………………………….. 27

2.11- Se fixer des objectifs concrets……………………………………………… 28

2.12- Reconnaître ses forces et ses faiblesses…………………………………. 29

CHAPITRE III: LES CONDITIONS D’UNE PREPARATION QUALITATIVE D’UN EXAMEN

DEUXIEME PARTIE: LES CONSEILS GENERAUX POUR MIEUX REUSSIR SES ETUDES SCOLAIRES…………………………………………………………………………. 32

CHAPITRE IV: LES METIERS PORTEURS SELON L’ANPE……. 33

………………………………………………………………………………………………………..33

CHAPITRE V: LA PROBLEMATIQUE DE L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE (OSP)……………………………………………………. 36

5.1 L’Orientattion au niveau secondaire……………………………………… 36

5.1.2  Les Catégories d’élèves……………………………………………………… 38

5.1.2.1 Les élèves surdoués………………………………………………………… 38

CHAPITRE VI:  LES ACTIONS DE FONDS D’APPUI AUX INITIATIVES ECONOMIQUES DES JEUNES (FAIEJ)…………………………………………………………………… 46

6.5 Les conditions d’octroi………………………………………………………… 47

CONCLUSION………………………………………………………………………. 49

 

 

INTRODUCTION

 

Il est important de réfléchir très tôt à notre cursus et aux métiers qui pourraient nous convenir. De nos jours, nombreux sont les élèves qui se posent des questions suivantes : Que faire après le baccalauréat ? Que faire avec ou sans le BAC ? Quelle est la différence entre les filières générales et techniques ? Quelle différence y a t-il entre les formations en plein temps ou en alternance ? Quelle est la nuance entre les cycles courts et longs ? A qui m’adresser pour mieux m’informer ? Telles sont les questions qui ont conduit à l’élaboration de ce livret de poche à l’endroit aussi bien des apprenants que des orientateurs.

L’orientation peut être scolaire, universitaire ou professionnelle selon le niveau de l’individu concerné. C’est une opération qui consiste à proposer aux jeunes scolarisés, les différentes filières dans lesquelles ils pourraient s’insérer en fonction de leurs intérêts, de leur cursus scolaire antérieur, et de leur personnalité. L’orientation est surtout ce moment clé où ce qui n’était qu’un parcours scolaire se mue en destin social car notre société hiérarchise les métiers implacablement, culturellement plus encore financièrement. Tous les métiers ne jouissent pas du même prestige social même s’ils restent tous utiles et indispensables à la bonne marche de notre société. C’est pour cette raison qu’il est utile d’accompagner très tôt les apprenants dans le choix des séries ou des filières de formation afin de les orienter progressivement vers leur futur métier.

Ce livret comprend deux grandes parties. La 1ère partie, intitulée LES CONSEILS GENERAUX POUR MIEUX REUSSIR SES ETUDES

SCOLAIRES comprend trois chapitres à savoir : la présentation globale des caractéristiques des élèves, les 12 clés de la réussite scolaire et les conditions d’une préparation qualitative d’un examen. La 2è partie intitulée LES CONSEILS GENERAUX POUR MIEUX REUSSIR SES ETUDES SCOLAIRES est composée de trois chapitres à savoir : les métiers porteurs selon ANPE, l’orientation scolaire et professionnelle et les actions du fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes.

 

CHAPITRE I : PRESENTATION GLOBALE DES CARACTERISTIQUES DES ELEVES

  

  • Les types d’élèves en terme d’investissement dans leurs apprentissages

D’une manière générale, nous distinguons quatre catégories d’élèves : les

élèves nantis, les élèves avertis, les élèves oisifs et les élèves démoralisés.

 

  • Les élèves nantis

Les élèves nantis sont des apprenants qui disposent de meilleures conditions de vie et de travail car socialement, ils sont issus des familles aisées. En cela, ils ont la chance de fréquenter des écoles de référence. Ils s’investissent inconditionnellement dans leurs apprentissages et réussissent leurs études dans la plupart des cas.

 

  • Les élèves avertis

Les élèves avertis par contre sont des apprenants qui sont issus des familles démunies. Ils sont conscients de leur situation et prennent ces difficultés au sérieux et développent de ce fait, des moyens et des stratégies qui leurs sont propres pour arriver à leur fin. Ils fréquentent des écoles populaires et s’investissent beaucoup dans leurs études. Bien qu’étant mal lotis, ces élèves, dans la plupart des cas, réussissent avec des mentions éclatantes car ils sont convaincus que le succès est toujours au bout de l’effort. Ils sont conscients des insuffisances matérielles (ex. insuffisance de matériel et de fournitures scolaires, manque de bibliothèques ou bibliothèques mal équipées, absence de matériel informatique et de connexion internet dans les écoles et institutions de formation, insuffisance d’opportunité d’apprentissage tout au long de la vie, etc.)

 

  • Les élèves oisifs

Contrairement aux élèves avertis, les élèves oisifs sont des apprenants qui sont prédisposés à bien réussir leurs études. Ils disposent de tout ce dont ils ont besoin pour étudier dans de bonnes conditions. Cependant, ce sont des partisans de moindre effort qui pensent qu’il suffirait d’avoir tout à disposition pour que le travail se fasse tout seul. Ainsi les élèves oisifs se désintéressent de leurs études, ils ont une faible estime de soi et ne peuvent plus rien faire sans le soutien de leurs proches, ils ne s’investissent pas bien dans leurs études. Dans la plupart des cas, ils échouent paradoxalement ou abandonnent même les études à cause de leur oisiveté.

 

  • Les élèves démoralisés

Comparativement aux élèves avertis sur le plan de la disposition des moyens, les apprenants démoralisés ne cherchent pas à surpasser leurs conditions de travail. Ils aiment toujours à se mesurer ou à se comparer aux autres étudiants qui sont encore dans les situations plus idéales qu’eux. Ils se disent qu’ils ne disposent pas des moyens nécessaires pour étudier et se laissent dominer par la paresse. Ils ne fournissent aucun effort pour combler leur handicap. Ce qui fait que leurs études sont vouées à l’échec.

 

  • Les paliers d’orientation

 

Nous avons distingué trois niveaux du cursus scolaire qui sont concernés par l’orientation.

 

  • Après la 3ème

 

L’orientation après la 3è est souvent le moment où le  » choix » semble le plus important car le système cesse alors pour la première fois de porter tous les élèves dans la même voie. Ici, les contraintes économiques entrent en ligne de compte. Les élèves titulaires du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) doivent opérer des choix judicieux de filière et de série. C’est donc après la 3è que le projet professionnel de l’élève peut véritablement commencer à prendre forme.

 

  • Au niveau des filières de formation

Dans le choix des filières de formation, il est important que l’élève s’informe sur le contexte national afin de connaitre les domaines d’activités qui sont plus prometteurs et dont l’Etat accorde plus de priorité. Les élèves doivent opérer des choix entre l’enseignement général qui comporte des séries longues comme A4, C4 et D ; et l’enseignement technique et professionnel qui comporte des séries courtes (Maçonnerie, chaudronnerie, etc.) sanctionnées par le Certificat d’Aptitude Professionnelle après trois ans de formation et des séries longues (F et G) sanctionnées par le BAC II et qui débouchent sur les études universitaires. Ainsi, les élèves qui sont plus passionnés par la technique et la technologie doivent s’aventurer vers l’enseignement technique et professionnel et ceux qui s’intéressent plus au service de santé, aux sciences sociales, juridiques, aux langues, etc. doivent opter pour l’enseignement général.

 

  • Au niveau du supérieur

L’orientation au niveau universitaire post-baccalauréat est le processus terminal car c’est elle qui permet aux apprenants de concrétiser ou non leur projet professionnel. On y retrouve à l’université une diversité de formations. On distingue deux universités publiques au Togo (Université de Lomé et Université de Kara) et plusieurs universités privées comme ISPSH Don Bosco, UCAO, ESGIS, ESA, IEAC, etc.

Tableau 1 : Récapitulatif des établissements d’enseignement supérieur au Togo, leurs adresses et les conditions d’admission.

 

ECOLES SUPERIEURES ET UNIVERSITES PRIVEES
ECOLES ET UNIVERSITES PRIVEES CONTACTS
EAMAU

Formation professionnelle

Tél : 00 (228) 22 21 62 53

Fax : 00(228) 22 22 06 52

Courriel : eamau@cafe.tg422, rue des balises quartier Tokoin Doumasséssé Lomé BP: 2067 Lomé-Togo

IAEC (INSTITUT AFRICAIN D’ADMINISTRATION ET D’ETUDES COMMERCIALES)

Formation professionnelle

Tel : (+228) 22 51 44 19

(+228) 22 51 65 81

Fax : (+228) 22 51 44 21

Email : contact@iaec-universite.org

Site : www.iaec-universite.org Av. de la Victoire, Face ESTAO, Atikoumé, BP 8619 Lomé – Togo

ESAM (ECOLE SUPERIEURE D’AUDIT ET DE MANAGEMENT)

Formation professionnelle

Tel : (+228) 22 21 16 16

(+228) 22 21 13 10

Gsm : (+228) 90 18 05 50

Email : esam@esamecole.fr

Site : www.esamecole.fr

10, Av. Nicolas Grunitzky, Nyekonakpoè, BP 3002 Lomé – Togo

 

ENFS (ECOLE NATIONALE DE FORMATION SOCIALE)

 

Cycle 1: BEPC, 3 ans de formation pour devenir agent de développement sociale

Cycle 2: BAC II, 3 ans de formation et devenir cadre de de développement sociale

 

 

 

ECOLE ET UNIVERSITE PRIVEES
ECOLES ET UNIVERSITES PRIVEES CONTACTS
ESGIS TOGO

 

Formation professionnelle

Tél : (228) 22 20 12 93 Fax : (228) 22 22 50 17

E-mail : esgis.togo@gmail.com8, RUE AGNES GABA KODJOVIAKOPE 07 B.P. 13517 Lomé – TOGO

ESA (ECOLE SUPERIEURE DES AFFAIRES)

 

 

 

Formation professionnelle

Tel : (+228) 22 20 17 62

Gsm : (+228) 98 08 00 27

(+228) 92 33 85 31

(+228) 90 89 45 70

Email : esatogo@yahoo.fr

Site : www.esatogo.net689, Rue Djagblé, Derrière Imm. BTCI, Non loin de Collège St Joseph, Super Taco, BP 8186

Lomé – Togo

ECOLE DES CADRE (Togo)

 

Formation professionnelle

Tel:+228 22 50 86 47

Mobile:+ 228 93 37 30 54

Route de Kpalimé, quartier Avenou, BP 1295

CIB INTA

 

Informatique

Tel : (+228) 22 26 99 90

(+228) 22 26 69 45

(+228) 22 21 42 81

(+228) 22 61 12 47

Fax : (+228) 22 26 70 45

(+228) 22 61 12 47

Email : cibtogo@yahoo.fr

Site : www.cibinta.tg

Bd. du Haho, A côté de l’Eglise Notre Dame du Liban, Hédzranawoé, BP 1821Lomé – Togo

FORMATEC

 

 

 

Formation professionnelle

Tel : (+228) 22 50 71 14

(228) 22 51 29 84

(+228) 22 50 44 20

(+228) 22 50 73 64

Gsm : (+228) 90 03 84 16

(+228) 99 88 53 52

Email : formatec03@yahoo.fr

Site : www.formatec.tg Non loin du CEG Cacavéli, BP 20436, Lomé – Togo

UNIVERSITE PUBLIQUE / UNIVERSITE DE KARA
 

Tél:+228 660 12 74 / Fax: +228 660 12 74

Email: info@unikara.org

Route de l’ex ENI, au sud-est de la ville de Kara à 800 m environ de la Nationale N°1. 43 Lamâ, Kara, Togo

 

 

 

FACULTES CONDITIONS D’ADMISION
FLLA : FACULTÉ DES LETTRES, LANGUES ET ARTS

FSHS: FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALE

BAC A, C, D.

français ≥ 08/20 et une note ≥10/20 dans

les matières dominantes du département aÌ savoir :

–       Anglais pour le département d’Anglais

–       Français pour les départements des Lettres Modernes et des Sciences du Langage.

–       Philosophie pour le département de PHISSA (philosophie et Sciences Sociales Appliquées)

–        Histo-Geìo pour les départements d’Histoire et de Géographie.

FDSP: FACULTÉ DE DROIT

ET DES SCIENCES POLITIQUES

– BAC A, C, D (français ≥ 10/20)
FASEG: FACULTÉ DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION –        BAC C, D, E, G2, G3. Pour les séries G2et G3, mathématiques ≥ 12/20.

–     L’étudiant doit fournir un dossier comportant les relevés de BAC1 et de BAC2, et les bulletins de notes des classes de seconde, première et terminale.

FAST: FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES BAC C, D ou E, étude de dossier.
FSS : Faculté des Sciences

de la Santé

BAC C, D
UNIVERSITE PUBLIQUE / UNIVERSITE DE LOME
Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité (DAAS) BP : 1515 Lomé Togo

Tél : (228) 22 25 48 44

(228) 22 21 30 27

fax : (228) 22 25 87 84

Web : www.dass.univ-lome.tg Emails : daas-ul@tg.refer.org / daas-ul@univ-lome.tg Bld Gnassingbé Eyadema

ESTBA: Ecole Supérieure des Techniques Biologiques et Alimentaires BAC Cou D Etude de dossier

Contactez la Direction des Affaires Académiques,

de la Scolarité et de la Recherche Scientifique (DAAS) pour la liste des pièces constituant le dossier.

Faculté des Sciences (FDS) – BAC C ou D (SVT≥10/20,

Phys. Chim ≥ 08/20, Math≥08/20)

Biologie et Physiologie Animale
Biologie et Physiologie Végétale
Géologie

 

 

 

FACULTES CONDITIONS D’ADMISION
Faculté des Sciences (FDS) BAC C ou E (Math ≥10/20 ;

Phys-Chim ≥11/20

-BAC D Math ≥12/20 ; Phys-Chim ≥10/20

Physique
Chimie
Mathématiques
Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs (ENSI) -BAC C, D, E, F2, F3, Ti, concours

-BAC C, D, E, F, concours

-BAC C, D, E, F1, Ti, concours

Centre Informatique et de calcul (CIC) BAC C, D, E, F, concours
Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) – BAC C (SVT≥10/20, Phys-Chim ≥ 08 / 20, Math ≥ 08/20)

– BAC D (SVT≥10/20, Phys Chim ≥10/20, Math≥10/20)

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) – BAC G2, G3 (Math ≥ 12/20)

– BAC C, D, E (Math ≥ 10 / 20)

IUT de Gestion BAC B,C, D, G2 ouG3, concours
 

FLLA : FACULTÉ DES LETTRES, LANGUES ET ARTS

 

 

 

FSHS: FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALE

BAC A, C, D,G,F, Ti (Français ≥ 08/20, Philosophie ≥ 10/20) Anthropologie
Sociologie
BAC A,C,D,G Français ≥08/20

Histo-géo≥10/20

 

Géographie

BAC A, C, D, G, F, Ti

Français ≥08/20 Histo-Géo≥10/20

Histoire
Tous les BAC Français ≥08/20 Philosophie≥10/20 Philosophie Générale
 

INSE

– BAC A (Français≥10/20, SVT ≥10/20, Math≥10/20)

– BAC C et D (Français ≥10/20, SVT≥10/20, Math≥08/20)

ISICA Toutes séries confondues ; concours
Ecole Supérieure Secrétariat de Direction (ESSD) BAC A, C,D,G1,G2,G3 concours
Faculté de Droit (FDD) BAC A, C, D Français ≥10/20

 

 

 

 

INFA DE TOVE

Contacts : Route de Lomé, B.P. 401 Kpalimé – Togo Tél. +228 44 41 01 29

+228 44 41 01 48

+228 441 07 75

E-mail : infatove2000@yahoo.fr

-Forme en 3 ans, des Techniciens Agricoles ou des Techniciens Supérieurs

-Accès sur concours en Français, en Sciences physiques, en Mathématique et en SVT

BAC (C ET D) et BEPC

Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI) Rue Sototoles, Zone Portuaire, Port Kangnikopé – 09 BP 9060 Lomé 09 Lomé – Togo

Tel : (+228) 22 42 76 79 Site : www.cfmi.tg

Il assure la formation continue, la formation initiale, appui, conseil, accompagnement. Des formations de qualité

qui répondent à vos besoins.

 

L’apprenant doit effectuer un choix rationnel pour parvenir à réaliser son rêve même si cela n’est pas automatique. Ce qui signifie qu’il doit plus travailler dans les matières fondamentales qui peuvent lui permettre de s’inscrire dans un parcours qui rime avec son projet professionnel. Cependant, s’il ne remplit pas les conditions pour le faire, il sera obligé de se réorienter ailleurs.

Tableau 2 : récapitulatif des relations entre le projet professionnel et les matières

 

Projet professionnel Matières
Médecin -SVT

Sciences physiques-chimie

Agronomes -SVT

-Sciences physiques Mathématiques

Interprète Langue (anglais, français, etc.)
 

Sociologue/anthropologue

-Philosophie Français

 

 

 

Projet professionnel Matières
Historien/géographe -Histo-géo

-Français

Gestionnaire/économiste -Comptabilité

-Mathématiques

Psychologue -Mathématique

-SVT

-Français

Spécialiste des Sciences de l’éducation Avoir validé 120 crédits des 4 premiers semestres de licence toutes facultés ou écoles confondues, ou le DEUG ou le CAP-CEG pour les enseignants n’ayant pas fait les études supérieures

 

  • Les aptitudes et attitudes des élèves

 

  • Déterminer qui vous êtes : l’apprenant doit connaître qui il est et ce qui serait bon pour Pour ce faire il doit s’interroger sur son égo
  • Savoir ce que vous pouvez faire : l’apprenant doit connaître ses capacités et ses limites. Il doit savoir ce qu’il peut entreprendre pour réussir
  • Connaître ses préférences professionnelles
  • Elaborer son projet professionnel et travailler à développer des compétences dans les disciplines qui orientent vers la profession de son choix
  • Faire toujours recours aux conseillers d’orientation tout en impliquant les parents et les aînés (devanciers)
  • Disposer des renseignements sur les possibilités de formations et d’emplois

 

  • Apprendre à améliorer ses compétences : l’apprenant doit fortement apprendre au jour le jour, se poser des questions sur sa capacité et aptitudes en vue de relever son niveau dans toutes les disciplines en général et en particulier dans celles qui doivent le conduire à sa profession
  • Apprendre à gérer sa scolarité
  • Chercher à savoir les disciplines de base qui conditionnent le choix de vos filières et séries après le BEPC (qui donne accès au lycée) ainsi que les conditions d’inscription dans les facultés ou département après le BAC II (qui donne accès aux études universitaires).
  • Travailler dans toutes les disciplines, mais encore plus dans les disciplines qui détermineront votre orientation scolaire et professionnelle
  • Chercher des informations sur les diplômes.
  • Déterminer les habiletés dont il a besoin
  • Apprendre à trouver du travail

 

Tableau 3 : Adresse des services d’orientation au Togo

 

Service d’orientation Adresse
 

 

CNIOSP

 

07B : 12343 Lomé 07.

(centre national d’information et Téléphone : (228) 22213047/
d’orientations scolaires et professionnelles (228) 22216043
  Mail : cniosp@yahoo.fr

 

 

 

Service d’orientation Adresse
DAAS (UL)

(Direction des affaires académiques de la scolarité)

01 BP : 1515 Lomé 01

Téléphone : (228) 22254844

(228) 22213027

Fax :               (228) 22258784

Mail : daas-ul@tg.refer.org/ daas-ul@univ-lome.tg

DAAS (Kara)

(Direction des affaires académiques et de la scolarité)

Tél:+228 660 12 74

Fax: +228 660 12 74

Email: info@unikara.org dans l’enceinte de l’ex ENI, au sud-est de la ville de Kara à 800 m environ de la Nationale N°1. 43 Lamâ, Kara, Togo

 

  • Les questions de l’apprenant

 

  • Ce qu’il doit savoir
  • Connaître les disciplines qui conduisent au choix de la filière
  • Les acteurs qu’il a consultés pour son orientation
  • Comment choisir la filière, la série, la faculté voire le département ?
  • Connaître les différents types d’emplois qui existent
  • Connaître le référentiel (liste de compétences correspondant à la formation que l’apprenant veut suivre) de compétences pouvant l’orienter dans son choix
  • Connaître les études ou les métiers en fonction de ses centres d’intérêt ;

 

  • Connaître les études ou les métiers qui sont en adéquation avec sa personnalité
  • Connaître le monde du travail et les réalités de l’environnement où l’apprenant

 

  • Ce qu’il compte choisir

Par déficit d’information ou par ignorance, certains apprenants font des erreurs suivantes :

  • La plupart des élèves aiment choisir les séries scientifiques même si tous n’ont pas les aptitudes nécessaires pour réussir dans ces séries.
  • A l’université, nombreux sont les apprenants qui s’aventurent en droit et en médecine mais très peu d’entre eux parviennent à maintenir le
  • Le plus souvent, les apprenants choisissent les filières, séries, facultés ou départements qui ne sont pas en adéquation avec leur compétence et leur personnalité.

 

  • Les raisons du changement de filière, série, faculté ou département par les apprenants

 

  • Mauvaise orientation scolaire des apprenants
  • Manque d’accompagnement ou de suivi des apprenants
  • Echecs répétés dans les filières, séries, facultés ou départements. Après avoir perdu des années, certains apprenants changent de filières, séries, facultés ou départements.

 

 

  • Les indécis

En dépit des informations que les spécialistes de l’orientation donnent aux élèves, certains d’entre eux n’arrivent pas à opérer les choix en ce qui concerne le choix de filière et de série après le BEPC ou le choix de faculté ou département après le BAC II. Le cas d’un élève qui affirme lors de la semaine de l’orientation au CEG Wuiti à Lomé en avril 2016 que « malgré l’intervention des conseillers d’orientation et des spécialistes de métiers, je n’arrive pas à me décider ». Un autre élève du lycée 2 Février répondant à la question sur ce qu’il fera après son BAC II renchérit : « je ne sais pas encore ». Il n’est pas tolérable qu’à ce niveau du cursus scolaire, que l’apprenant ne soit pas en mesure de se positionner par rapport aux offres de formation alors qu’on doit savoir qu’on fait telle série pour exercer tel métier.

Tout apprenant qui désire réussir brillamment ses études doit surmonter ce stade d’indétermination.

 

  • Les postes nominatifs

Il arrive souvent d’entendre certains apprenants dire, « je fais telle étude pour devenir Président de la République, Député ou Ministre, etc. ». Bien qu’il ne soit pas interdit de rêver, l’apprenant doit savoir que certains postes surtout politiques ne découlent pas de certaines études automatiquement. Autrement dit, pour devenir Ministre, il n’y a pas une étude donnée, une série ou une filière donnée, une faculté ou un département donné. Cependant, pour devenir avocat, il faut faire les études juridiques tout comme la médecine pour devenir médecin. Néanmoins, pour être Député un jour, l’apprenant doit savoir qu’il doit avoir un minimum de bagage intellectuel selon le code électoral et un engagement dans la politique. Bref, tout apprenant doit savoir qu’avec les études, on peut s’attendre à tout ou on peut embrasser tout.

CHAPITRE II : LES 12 CLES DE LA REUSSITE SCOLAIRE

 

Quand il s’agit de la scolarité, les élèves naviguent souvent entre deux extrêmes: le laisser-faire ou le “trop en faire”. Comment favoriser à la fois réussite et épanouissement ? En voici quelques pistes qui vous aideront à trouver la juste dose. Donc, tout élève qui arrive à s’approprier les 12 clés de réussite, maximise sa chance de réussite à l’école. Il s’agit de :

 

2.1- Avoir une motivation incontestable

  • La motivation s’avère être le visa pour la réussite. Elle dépend de la posture de l’enseignant (évaluer les acquis et les difficultés de chaque élève, éviter les appréciations stigmatisantes, s’entretenir confidentiellement avec les élèves), des activités et pratiques motivantes de l’enseignant et de l’amour que l’apprenant lui- même porte à la
  • Un élève motivé est prêt à s’investir inconditionnellement dans ses études.
  • L’élève motivé est prêt à faire tous les sacrifices possibles pour réussir efficacement ses études.

 

Encadré 1

Elèves : En classe de terminale, on se rend compte qu’on n’est pas motivé. Est-ce qu’il est trop tard ou on peut encore se ressaisir ?

Orientateur : Il n’est jamais trop tard pour bien faire. L’essentiel c’est d’arriver à pendre conscience à un moment donné de son état. Si aujourd’hui vous vous rendez compte après cette communication que vous êtes paresseux, que votre échec ne vient pas d’ailleurs mais de vous-mêmes, ce n’est pas encore tard. Il y a beaucoup d’exemples à donner. Les gens qui ont compris à un moment donné qu’il faut que je laisse la paresse et que je commence par travailler, quand ils ont laissé tomber la paresse, ils sont devenus des supers. Quant il y a la paresse, tu peux beau être intelligent, tu ne vas pas réussir, mais si tu te ressaisis à temps tu peux réussir. Donc ce n’est pas encore tard. Il suffit de se mettre au travail, de planifier ses activités

 

(Extrait de l’émission Carnet Scolaire sur la TVT, 2016)

  

2.2- La confiance en soi : avoir une forte estime de soi

  • Avoir confiance en soi, c’est déjà réussir quelque chose d’important !
  • En règle générale, un élève aux facultés cognitives supérieures a la moyenne mais n’ayant qu’une faible confiance en soi, obtiendra de moins bons résultats qu’un élève aux facultés moindres mais bénéficiant d’une grande confiance en
  • La confiance appelle l’engagement et le dépassement de soi. Ce cercle vertueux constitue également une courroie d’entraînement de la motivation, elle aussi véritable clé de la réussite

 

Encadré 2 :

Elèves 1 : on peut être motivé par les mathématiques mais on se rend compte que malgré la motivation on a de faibles notes, comment peut-on alors justifier ou expliquer cela ?

Elèves 2 : En série littéraire on s’efforce de faire les mathématiques mais on se rend compte qu’on n’y arrive toujours pas. Pourquoi ?

Orientateur : Quand on est en terminale A4, on estime qu’on n’est pas fait pour les mathématiques et c’est la conception que nous avons. C’est la représentation que nous avons des mathématiques. On se dit que les mathématiques sont difficiles. Et même certains professeurs de mathématiques disent que ce n’est pas tout le monde qui est né pour faire les mathématiques. Nous tous nous sommes nés pour faire les mathématiques. Dieu n’a pas créé certaines têtes pour les mathématiques et d’autres têtes pour autres choses. Toutes les têtes sont créées pour toutes les matières. C’est par rapport à nos préférences que nous faisons du développement de nos capacités et que nous trouvons que telle personne est plus habile dans tel domaine plutôt que dans tel autre. Sinon tout le monde peut faire les mathématiques. Il suffit que nous nous appliquions, que nous revoyions nos attitudes quand l’enseignant dispense le cours. A un moment donné vous devez avoir une représentation positive des mathématiques.

Vous devez comprendre aussi aujourd’hui qu’à l’université, il n’est plus question du système arithmétique. Toutes les matières s’équivalent. Donc vous devez vous exercer et travailler bien dans toutes les matières sans faire de discrimination pour réussir

(Extrait de l’émission Carnet Scolaire sur la TVT, 2016).

 

2.3- Favoriser son désir d’apprendre

Dès son plus jeune âge, l’enfant exprime le désir d’apprendre : le bébé explore son corps, puis saisit les objets qui l’entourent.

  • La curiosité positive doit être cultivée par l’élève pour stimuler les apprentissages. C’est une forme de curiosité qui doit amener l’apprenant à découvrir le monde extérieur en lien avec son domaine d’apprentissage en vue d’améliorer sa vision des
  • Plus tard, il s’agit, par exemple, de l’intéresser à la culture au cours de voyages ou par des visites de musées… L’enfant doit rester acteur, et le parent, celui qui le soutient dans son évolution.

Encadré 3

Un métier est déterminé par les aptitudes de l’enfant et ses attitudes, on les voit dès les bas âges. Ces aptitudes permettent de voir qui est l’enfant. Il faut connaître l’enfant avant de l’orienter par rapport au métier qui lui convient. C’est ce travail de base que doit faire le parent pour aider l’enfant à développer son talent vocationnel (extrait de l’émission idée sur la question de l’orientation sur la TVT, 2016). Par exemple si le parent souhaite que son enfant soit scientifique, il doit l’amener dès le bas âge à aimer les chiffres, les jeux de manipulation de chiffres (la Course aux Nombres ou l’Attrape Nombres qui est un logiciel de jeux amusant qui fait jongler avec les nombres et qui enseigne les concepts fondamentaux de l’arithmétique). Par ailleurs, un parent qui veut que sont enfant soit littéraire doit amener à aimer les jeux de manipulation des lettres (jeux d’alphabet)

  

2.4- Avoir une forte aspiration scolaire

Le désir d’apprendre est intentionnel. L’élève doit formuler une bonne intention.

  • Il est indéniable qu’il y a une forte corrélation entre la conception que l’élève se fait de l’école et son rythme d’apprentissage.
  • Plus l’élève aspire aux études longues, plus il s’investit beaucoup dans ses études. De même, plus il aspire aux études courtes, moins il s’investit dans ses études.

 

2.5- Etre un élève modèle

  • Bien gérer ses relations horizontales (avec ses pairs) et ses relations verticales (avec les enseignants, le personnel administratif et technique)
  • Eviter l’effet de la foule (se faire remarquer négativement dans le

 

groupe), ce qui provoquerait l’effet pygmalion c’est-à-dire l’image que l’enseignant a de l’élève

  • Se conformer au règlement intérieur de son établissement
  • Justifier toujours les absences et les sorties pour éviter tout désagrément
  • Avoir une bonne conduite qui inspire l’admiration

2.6- S’intéresser à sa scolarité

  • L’élève doit s’intéresser à toutes les activités qui ont des impacts positifs sur ses apprentissages (vie associative, lectures, internet…)
  • L’élève doit être beaucoup plus préoccupé de ses études plutôt que d’autre chose
  • Ne pas trop s’écarter des études au profit des activités génératrices de

2.7- Comprendre ses spécificités

  • L’élève doit chercher à se connaître davantage
  • Il doit se contenter de ce qu’il est et non de ce que l’on croit qu’il est ou de ce que l’on voudrait qu’il
  • Il évitera ainsi de projeter sur lui ses propres désirs et de confondre son propre parcours scolaire avec celui des

 

2.8- Donner un sens aux études

  • L’élève doit comprendre qu’il ne travaille pas pour ses parents, mais pour lui, afin d’atteindre un but
  • Il peut faire le lien entre son présent d’élève et son avenir d’adulte et ce, en ayant très tôt à l’esprit un projet, sinon un rêve de carrière. « Tu veux être vétérinaire ? Les sciences sont très importantes », « Grand reporter ? L’apprentissage des langues va t’y aider »… Il ne s’agit pas de l’enfermer dans un projet intangible, mais de l’aider à donner un « sens » aux efforts que l’école lui demande de

 

2.9- Apprendre à gérer son temps

  • Le travail scolaire doit être planifié en vue d’éviter le gaspillage de temps,
  • Beaucoup d’élèves perdent pied lorsqu’ils se sont habitués à travailler irrégulièrement,
  • Il faut donc très tôt se donner un rythme de travail. Il faut se fixer une heure précise, en prenant en compte ses goûts et les contraintes familiales. Ainsi l’élève habitué dès le primaire à lire chaque jour après le goûter, aura-t-il moins de difficulté à consacrer régulièrement de plus en plus de temps à son travail scolaire,
  • Il ne sert à rien de se surcharger à l’approche des examens

 

2.10- S’offrir un cadre propice au travail

  • C’est à l’élève de choisir : dans la cuisine, dans sa chambre, entouré de toute la famille… Certains enfants ont, plus que d’autres, besoin de se sentir soutenus par la présence de leurs parents.
  • L’élève doit choisir le cadre et le moment qui le conviennent pour maximiser ses
  • Mais en général, plus l’enfant grandit, plus il a besoin de solitude pour faire ses
  • La bonne attitude consiste alors à soutenir cette prise d’autonomie : ne pas l’« espionner » pour s’assurer qu’il travaille, mais faire preuve de confiance, tout en se montrant disponible pour répondre à ses questions et attentif au suivi de son parcours scolaire.

 

2.11- Se fixer des objectifs concrets

  • « Rien n’est gratuit dans ce monde » disait un adage arabe
  • L’élève doit se fixer des objectifs clairs, réalisables en faisant la politique de ses compétences et de ses
  • Eviter de prendre des décisions en se laissant influencer par les autres
  • Il faut éviter à tout prix le suivisme et l’esprit moutonnier

 

2.12- Reconnaître ses forces et ses faiblesses

  • Trop de parents se focalisent sur les mauvais résultats de leurs enfants, oubliant de reconnaître leurs points forts. Langues, arts plastiques, géographie, sport, aucune matière n’est à dénigrer.
  • On pourra ensuite partir des domaines dans lesquels il réussit pour l’entraîner vers ceux qui lui posent problème : son goût pour les arts plastiques est l’occasion de l’intéresser à l’histoire; ses performances sportives de parler force, temps, distance, et de lui démontrer l’utilité des

 

Encadré 5

Un infographiste prépare et réalise tous type de supports de communication visuelle. Il préfère au crayon l’utilisation de l’ordinateur outillé de logiciels adaptés. Le rôle de l’infographiste est le plus souvent de jongler avec les contenus, de les agencer, de les mettre en scène afin de créer un ensemble lisible et percutant.

Les principaux logiciels que l’infographiste utilise peuvent-être : Adobe Photoshop ; Adobe Première (montage) ; Adobe Flash (Web), etc.

Pour réussir dans l’infographie, il faut :

  • Beaucoup travailler dans les matières (anglais, dessin, maths)

Pour devenir infographiste 2D-3D, plusieurs formations sont possibles. Ainsi, après être passé par les filières scientifiques ou techniques au lycée, ce métier est accessible en réalisant un BTS, un DUT, une école d’art ou encore une école spécialisée en France par exemple. D’une manière générale, le métier d’infographiste est accessible de bac + 2 à bac + 5.

D S S A : D i p l ô m e S u p é r i e u r d ‘ A r t s A p p l i q u é s ; DNSEP : Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique ; Diplôme d’Ecoles Spécialisées.

 

  

CHAPITRE III : LES CONDITIONS D’UNE PREPARATION QUALITATIVE D’UN EXAMEN

 

Elles concernent les conduites à tenir avant l’examen, pendant l’examen et après l’examen.

 

  • Les conduites à tenir avant l’examen
  • Eviter des activités qui peuvent porter atteinte à votre capacité physique comme le football, la chasse mais s’adonner aux activités comme la course, les sauts,
  • Réviser rationnellement ses leçons mais ne pas trop veiller si on ne le faisait pas d’habitude
  • Se coucher si tôt et se réveiller si tôt pour réviser
  • Consommer plus les fruits et les protéines, les vitamines
  • Eviter les sorties non contrôlées (Ball, cinéma, stades, )
  • Contrôler spirituellement son corps et éviter les

 

  • Les conduites à tenir pendant l’examen

Il faut éviter de confondre l’examen et le concours. L’apprenant doit savoir que l’examen est une activité qui permet d’évaluer les compétences acquises à la fin d’un cycle d’enseignement. Tandis que le concours est un exercice qui permet d’avoir accès à un parcours (ex. concours d’entrée à l’ENAM) ou à une profession (concours d’entrée dans la fonction publique). Pour cela l’apprenant doit prendre certaines dispositions.

  • il faut se détacher des rumeurs sur les examinateurs ;
  • chercher les dernières informations sur les examens auprès du ministère en charge de l’éducation et non sur les réseaux sociaux ou on invente des histoires sans fondements ;
  • il faut apprêter sa carte d’examen et son trousseau avec les bics, crayons, etc.
  • Etre à l’heure dans la salle
  • Eviter des discussions inutiles avant le lancement de l’épreuve
  • Bien se concentrer avant et à la réception de l’épreuve
  • Ne pas tergiverser face aux épreuves
  • Eviter de se faire remarquer négativement par les surveillants
  • Adopter le même rythme du début jusqu’à la fin de l’examen
  • Faire la sourde oreille aux débats sur les épreuves passées
  • Concentrer toujours son énergie sur les épreuves à venir
  • Avoir tout le matériel didactique à sa disposition conformément aux disciplines (Maths, physique, HG, SVT, )
  • – Ne jamais penser ou compter à la tricherie
  • Lire attentivement l’épreuve avant son traitement
  • Noter dans l’immédiat les idées qui vous viennent à l’esprit à la lecture
  • Eviter la précipitation dans le choix et le traitement des sujets
  • Bien faire les statistiques avant de choisir le sujet pour des sujets au choix
  • Commencer toujours par les exercices faciles
  • Ne jamais penser ou compter sur la tricherie
  • Ne pas répondre aux provocations des camarades. Pour cela, il faut apprendre en conséquence (ne demander à personne et n’accepter pas les demandes des autres)
  • Etre plus rapide pour des questions ou exercices que vous maîtriser le plus pour gagner du temps
  • Reprendre au moins une fois les exercices des matières scientifiques pour s’assurer de la véracité des réponses ou faire les preuves pour les calculs
  • Ne pas se précipiter à sortir même si on a bien fini
  • Lire plusieurs fois le devoir et se rassurer bien avant de le ramasser

 

  • Les conduites à tenir après l’examen écrit
  • Tout candidat à un examen doit savoir qu’il y a deux éventualités qui s’offrent à lui et qu’il se prépare à affronter l’une ou l’autre : réussite et échec
  • Se contrôler jusqu’à la proclamation des résultats: ne pas trop jubiler ni trop regretter
  • Rester serein car l’examen ne finira qu’après les épreuves orales
  • Il faut avoir le sang froid pour répondre aisément aux questions du jury aux épreuves orales
  • Regarder le jury en répondant aux Ne pas avoir la tête baissée. Ce qui prouvera que vous êtes courageux et sûrs de vous- mêmes.

 

Ils ont dit :

Pour réussir en hôtellerie, il faut savoir comment accueillir les gens, dresser le lit, chercher la clientèle, approcher les gens, présenter le menu, préparer à domicile. L’hôtellerie accueille tout le monde même avec ou sans le BAC. Pour réussir en hôtellerie, il faut avoir au moins le niveau 6è.

 

CHAPITRE IV : LES METIERS PORTEURS SELON L’ANPE

 

Selon l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) les métiers porteurs sont des domaines d’activité où la probabilité de chômage est négligeable après les études. Ils sont classés par ordre d’importance selon l’ANPE:

 

  • Le secteur de l’agriculture
    • Exploitant agricole,
    • Métier agroalimentaire (représente une opportunité d’investissement très importante), Technicien supérieur en agriculture, Ingénieur agronome, Ingénieur des eaux et forets, Ingénieur d’élevage,

 

  • Le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)
    • Développeur d’applications, Ingénieur systèmes/réseau, messagerie, sécurité, Gestionnaire de système d’information, Ingénieur technico-commercial, Business analyste, Maintenancier, Administrateur système, Gestionnaire de projet IT, Infographiste, Ingénieur télécom.

 

  • Le secteur des mines
    • Ingénieur automaticien, Ingénieur des mines, Ingénieur géologue, Ingénieur géophysicien, Ingénieur géochimiste, Ingénieur topographe, Ingénieur géomètre, Ingénieur environnementaliste, Laborantin,

 

 

  • Le secteur du tourisme
    • Tourisme d’affaires, Tourisme culturel, scientifique et religieux, Ecotourisme avec nos parcs nationaux, Aménagement et gestion de sites touristiques, Agences de voyage, Développement de l’hôtellerie et centres de conférence, Consultants spécialisés dans le secteur de tourisme.

 

  • Le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP)

Les métiers porteurs liés à ce secteur sont : Maçons, Carreleur, Staffeur, Plombier, Peintre, Ingénieur génie civil, Ingénieur topographe, Technicien géomètre, Technicien génie civil, Architecte, Menuisier/ menuisier charpentier, Coffreur, Technicien, Conducteur d’engins, Conducteurs des travaux, Entrepreneur,

  • Agent de maîtrise du gros œuvre,

 

  • Le secteur du transport et de la logistique
    • Les métiers liés à ce secteur sont : Personnel navigant commercial, Pilote, Ménager de compagnie de transport, Ingénieur capitainerie, Logisticien, Ingénieur de froid et climatisation, Ingénieur mécanique auto, Economiste de transports, Technicien conditionnement,

 

Ils ont dit :

Le transport logistique est une filière d’avenir très

prometteuse qui couvre le port, l’aéroport et qui ont besoin des ressources humaines. Les matières de base pour y

 

  

réussir sont les mathématiques,les sciences physiques et l’anglais qui sont des matières compétitivité et qui gouvernent le monde des affaires.

 

 Figure expliquant la stratégie de gestion des flux dans le système éducatif togolais

(Extrait du PSE, 2014-2025) 

 

 CHAPITRE V : LA PROBLEMATIQUE DE L’ORIENTATIONSCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE (OSP)

Il s’agit ici de décrire succinctement l’orientation au secondaire d’enseignement général et technique, et à l’université.

 

5.1 L’orientation au niveau secondaire

Elle concerne les conditions d’orientation, les catégories d’élèves et comment faire le choix des filières et des séries.

 

5.1.1 Les conditions de l’orientation

  • Qu’est-ce que je suis capable de faire ? (compétences et personnalité de l’apprenant). Comme exemple, il faut que l’apprenant sache s’il est bon en calcul ou en littérature avant de s’orienter.
  • Quel métier j’envisage faire dans l’avenir ? (carrière professionnelle de l’apprenant). Il faut avoir à l’idée le type de travail qu’on aimerait faire plus tard en fonction de la formation choisie.

Est-ce que j’ai les moyens financiers et matériels liés à cette formation

? (capital économique de l’apprenant). L’apprenant doit évaluer le coût de la formation qu’il aimerait choisir en fonction de la capacité financière de ses parents.

Ils ont dit :

Les différents métiers qu’on retrouve dans la justice comme avocat, huissiers, magistrat, etc. pour réussir en droit, il faut avoir une bonne note en français et en histoire et géographie.

 

 Tout le monde peut réussir en droit en se mettant sérieusement au travail. Ce n’est pas difficile comme on prétend le croire. Mais il suffit de s’exercer et de s’investir.

  

Encadré 6

Elèves : Mes parents veulent que je fasse une formation relevant du domaine de la santé alors que moi je ne suis pas de leur avis. Dans ce cas que dois-je faire ?

Orientateur : En matière d’orientation, la décision est personnelle mais nous sommes avec nos parents et nous sommes sous leur responsabilité et ils sont nos encadreurs et ont un mot à dire par rapport à notre formation et à notre avenir. Quand vos parents vous demandent à faire certaines études, par exemple, si ton papa est médecin et il pense qu’un jour lorsqu’il ne sera plus là c’est toi qui va le remplacer, c’est tout à fait légitime que vos parents vous obligent à faire la même formation qu’eux. Mais il faut comprendre que le choix est personnel. Et les parents doivent comprendre également qu’ils n’ont pas à vous obliger de choisir une formation pour satisfaire leur intérêt mais que le choix d’une formation est un accomplissement personnel, une identité que vous êtes en train de construire et cette identité c’est vous et non vos parents. Il faut échanger avec les parents, non pas pour tirailler avec eux mais pour leur expliquer ce que vous pensez faire, dans quel domaine vous avez plus d’intérêts, de goût et de capacités et si possible vous vous référez aux conseillers d’orientation. (Extrait de l’émission Carnet Scolaire sur la TVT, 2016)

 

  • Les catégories d’élèves

On distingue généralement les élèves surdoués, polyvalents, scientifiques, littéraires et débrouillards.

  • Les élèves surdoués

Ce sont les apprenants qui excellent dans toutes les matières.

  • Les polyvalents

Ce sont les apprenants qui sont moyens dans presque toutes les matières.

  • Les élèves scientifiques

 

Il s’agit des apprenants qui ne sont bons uniquement que dans les matières scientifiques.

 

  • Les élèves littéraires

Cette catégorie concerne les élèves qui sont bons uniquement dans les matières littéraires.

 

  • Les élèves débrouillards

Il s’agit des apprenants qui ne se retrouvent ni dans les matières scientifiques et ni dans les matières littéraires.

  • Comment choisir les filières et les séries ?
    • Cas des élèves surdoués, polyvalents et scientifiques

Il est préférable que les trois catégories d’élèves choisissent le cycle long des filières générale et technique.

 

  • Cas des élèves littéraires

Ils peuvent opter pour les filières générale (série A4) et technique-professionnelle (cycle long : G1).

  • Les élèves débrouillards

Ceux-ci ont des choix limités. Ils peuvent s’inscrire dans les filières professionnelles de cycles courts (CAP, DEP, BEP CM, BEP SDC, BT, etc.).

 

  • L’orientation universitaire
    • Ce qu’il faut savoir sur le système LMD

Le système Licence-Master-Doctorat (LMD) est un nouveau système de formation universitaire au Togo en trois grades qui a une origine anglo-saxonne. Le programme de formation est basé sur des unités d’enseignement (UE) capitalisables qui sont reparties en quatre catégories:

 

  • les UE fondamentales : que tous les étudiants de la spécialité du département ou de la filière doivent suivre obligatoirement (ex. sociologie générale au département de sociologie, éducation et société à l’institut national des sciences de l’éducation,
  • les UE complémentaires : pour l’approfondissement ou la professionnalisation  dans   la   spécialité  (ex. didactique de l’enseignement pour les étudiants de l’option paradigme de formation à l’INSE, et équité genre  pour  la spécialité éducation, équité et développement en Afrique à l’INSE).
  • les UE  transversales  :  destinées  à  donner  des outils à des étudiants de diverses provenances: langues, informatique, maths, droits de l’homme, animation culturelle et sportive…

 

  • les UE Libres : que l’étudiant choisit librement selon ses goûts et ses besoins dans n’importe quel département

Chaque UE comprend un certain nombre de crédits. Le crédit est l’unité qui permet d’attribuer une valeur numérique à la charge du travail requise pour atteindre les objectifs particuliers des cours. Exemple : 1 crédit = 12H (cours, TD, TP et travaux de recherche). La capitalisation, c’est le fait d’éliminer une UE pour toujours si on a la moyenne dans l’UE en question.

 

  • Différentes formations et conditions d’admission

Comme formations, on a par université :

Université de Kara : on a 5 facultés: FLESH, FASEG, FAST, FSS et FDSP)

 

Université de Lomé : on a 5 facultés (FLLA, FSHS, FDD, FASEG, FSS, FDS) et 10 écoles et instituts (ENSI, INSE, ESA, ESTBA, EAM, ESSD, IUT-Gestion, ISICA, CIC et CFC).

On distingue trois types de conditions d’admission à savoir : les inscriptions sur étude des dossiers, les inscriptions sur concours et les inscriptions automatiques.

 

  • Les inscriptions sur étude des dossiers

Il s’agit des inscriptions qui concernent les écoles, instituts et filières comme : Agronomie, ESTBA, FAST, Psychologie, FSS1.

à l’Université de Kara, la 1ère promotion (2015-2016) a été recrutée sur concours.1 – A l’Université de Lomé, la sélection se fait sur étude de dossier. Cependant,

 

Encadré 7

Elèves : Après le BAC, certains de nos frères n’arrivent pas à faire ce qu’ils ont en rêve de faire. Par exemple, lorsqu’on sort admissible au BAC avec une moyenne de 9/20 et de faibles notes dans les matières scientifiques alors qu’on envisage de faire les études de médecine à l’université, comment est-ce que l’apprenant doit s’y prendre dans ce cas ?

Orientateur : Nous devons comprendre que les notes font partie des critères d’orientation. C’est par rapport à votre travail que vous êtes orientés. Raison pour laquelle vous devez rechercher les informations. Il faut avoir les informations à temps et savoir qu’en faisant telle formation, ça me conduit à telle profession. Il faut savoir les exigences pour toutes les formations. Au niveau de l’université, on tient toujours compte des notes pour orienter. Donc vous devez travailler dur en mathématiques, en physique si vous voulez faire la médecine. Mais quand votre moyenne n’atteint pas ce qu’on attend de vous, ce n’est pas la fin du monde. Vous pouvez vous orienter ailleurs. C’est pourquoi vous devez être flexibles dans vos choix pour construire votre identité dans d’autres professions en dehors de la médecine (Extrait de l’émission Carnet Scolaire sur la TVT, 2016).

 

  • Les inscriptions sur concours

Elles concernent les écoles et instituts comme : ESSD, EAM, ENSI, CIC, IUT-Gestion, ISICA, FSS, etc.

 

5.2.2.3 Les inscriptions automatiques

Les inscriptions sont faites sur étude des dossiers dans le reste des facultés : FASEG, FLESH, et FDS

 

NB: Le dépôt des dossiers dans les deux premiers cas se fait avant la rentrée universitaire contrairement en FASEG, en FLESH et en FDS. Les étudiants qui désirent lesdites formations sont appelés à consulter à tout moment les tableaux d’affichage à la DAAS ou dans les écoles ou instituts pour les appels à candidature ou encore par voie de presse.

 

De plus l’étudiant pour augmenter sa chance peut déposer ses dossiers dans au moins deux écoles ou instituts.

 

  • Les différents acteurs de l’orientation de l’apprenant
  • Les parents ou tuteurs qui sont censés accompagner, aider, guider et soutenir leur (s) enfant(s) lors de cette phase de la vie éducative.
  • Le professeur principal ou le titulaire, son rôle est de conseiller les élèves. Il peut être épaulé dans sa tâche par les collègues qui interviennent dans sa C’est un acteur central car s’il prend à cœur son rôle, les apprenants sont dans les meilleures dispositions possibles.
  • Le chef d’établissement est un acteur important puisqu’au final, il sera le décisionnaire de l’orientation. De par sa position, il préside le conseil de classe et il est amené à trancher après avoir recueilli les différents
  • Le conseiller d’orientation est à disposition des élèves mais aussi de leurs parents afin de les informer sur les métiers et les filières de formation qui s’offrent à eux. L’apprenant peut négocier un rendez-vous avec un conseiller du Centre National d’Information et d’Orientation Scolaire et Professionnelle (CNIOSP). Il peut s’y rendre seul ou accompagné de ses Il peut aussi rencontrer le conseiller d’orientation au sein de son établissement si c’est possible.

De tous les acteurs de l’orientation ci-dessus mentionnés, le conseiller d’orientation est le plus qualifié pour jouer pleinement ce rôle. Les autres ne sont que des personnes ressources. Par ailleurs, dans l’orientation, la dernière décision revient à l’élève qui est le plus concerné car sa vie en dépend. Il doit se rendre à la direction de l’orientation ou soit rechercher le contact d’un service d’orientation ou d’une personne ressource en orientation pour se renseigner avant de s’orienter (cf. tableau N°3).

  • Les erreurs que commettent les différents acteurs de l’orientation
    • Les erreurs des élèves

Le plus souvent, les élèves ne font pas la politique de leurs compétences. Ils adoptent la politique de suivisme en se copiant mutuellement à telle enseigne que certains élèves optent pour l’enseignement général, les séries scientifiques ou telles facultés parce que leurs amis l’ont fait également. Ce qui est source d’échecs répétitifs voire d’abandon scolaire. Chaque apprenant doit compter sur ses propres aptitudes et moyens avant de s’engager pour telle ou telle formation, filière ou série, etc.

 

  • Les erreurs des parents

Certains parents imposent ce qu’ils veulent ou ce qu’ils ont fait comme formation à leurs enfants sous prétexte de préparer leur relève. Un parent médecin voudra que son enfant fasse la médecine afin qu’il hérite d’un cabinet ou d’une clinique médicale dont il est le promoteur par exemple même si celui-ci n’a aucune passion ni capacité pour cette option. Ce qui n’est pas de nature à faciliter les études aux enfants.

 

  • Les erreurs des spécialistes d’orientation

Certains spécialistes d’orientation cherchent à faire le choix de parcours à la place de l’apprenant alors qu’il peut faire des erreurs dans l’orientation si elle est imposée. Parfois le conseiller fait des erreurs dans l’exploration psychologique de l’apprenant ce qui peut l’amener à faire un mauvais choix. Ce faisant, étant donné que dans l’orientation, la dernière décision appartient à l’apprenant, il serait plus rationnel de convaincre l’apprenant à comprendre les atouts et les risques de son choix.

 

  • Les erreurs des chefs d’établissements et des enseignants Dans certains établissements, les enseignants et les chefs d’établissements imposent des séries aux élèves. Or, le choix d’une série doit dépendre de l’élève car lui seul sait de quoi il est Il n’est donc pas bien d’imposer mais d’amener l’élève à comprendre que faire telle formation serait profitable pour lui que faire telle autre en conformité avec ses capacités intellectuelles.

 

Ils ont dit :

 

Les élèves réussissent moins dans les matières scientifiques comme les mathématiques, les sciences physiques et la SVT car ils n’arrivent pas à vivre expérimentalement ces matières. C’est pourquoi l’Association des Archimèdes a jugé bon de venir en aide à ces élèves en leur apportant quelques expériences

  

Ils ont dit :

 

Les présentations ont pour objectif d’avoir une idée sur leur projet professionnel, de se projeter dans l’avenir pour savoir si leur série cadre avec leur projet.

 

 CHAPITRE VI : LES ACTIONS DU FONDS D’APPUI AUX INITIATIVES ECONOMIQUES DES JEUNES (FAIEJ)

  • La présentation générale

Le FAIEJ est un dispositif intégré &innovant du Gouvernement visant à améliorer l’accès au financement des jeunes porteurs de microprojets d’entreprise. Il a pour objectif l’insertion socioprofessionnelle des jeunes par la création des opportunités d’emploi.

Le Fonds a donc pour activité principale, le refinancement et la garantie des financements des microprojets des jeunes aux conditions établies.

 

  • Les bénéficiaires

Les bénéficiaires du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes sont :

  • les jeunes de nationalité togolaise âgés de 15 à 35 ans, porteurs d’un projet générateur de revenu et créateur d’emploi ayant reçu une formation en entrepreneuriat et porteurs d’un projet ;
  • les associations de jeunesse organisées en groupement d’intérêt économique (GIE) détentrices d’un projet générateur de revenus et /ou créateur d’emplois ;
  • les diplômés de l’enseignement sans emploi ;
  • Les artisans ;
  • Les métiers de l’agriculture.

 

  • Les conditions d’éligibilité
  • Etre jeune togolais, de 15 à 35 ans ;
  • Avoir suivi avec succès une formation en entreprenariat ;
  • Avoir un projet générateur de revenus et créateur d’emplois ;
  • Etre de bonne moralité ;
  • Avoir une garantie sociale (l’aval d’un Mentor ou d’un ) ;
  • Accepter que le fonds assure le suivi de l’activité de l’entreprise jusqu’au remboursement intégral du prêt ;
  • Suivre les formations en renforcement de capacités proposées par le

 

  • Les interventions

Le Fonds dispose de deux types d’offres à savoir :

 

  • L’offre de services non financiers

– Formation   ;    Renforcement   des   capacités   ;    Suivi accompagnement.

 

  • L’offre de services financiers

Garantie bancaire ; Financements remboursables via les institutions de micro-finance (IMF) ou les institutions financières (IF).

 

6.5 Les conditions d’octroi

  • Le FAIEJ ne conditionne pas systématiquement ses offres de services financiers à une garantie ou un aval financier, toutefois l’aval d’un mentor ou d’un parrain (garantie sociale) est vivement souhaité. Le traitement sera au cas par cas en fonction du montant sollicité.
  • La nature de l’activité à financer et la qualité du promoteur sont des facteurs déterminants dans l’octroi du crédit. Le taux d’intérêt est de 4,5%.

 

  • La durée de remboursement est de 3 à 36 mois. Il peut être appliqué un différé de paiement de 1 à 6 mois

Ils ont dit :

L’outil informatique est incontournable dans la vie de tout individu. Un analphabète de nos jours, c’est celui qui ne maîtrise pas l’outil informatique. Les matières dans lesquelles il faut exceller pour réussir en informatique sont les mathématiques, les sciences physiques et surtout l’anglais.

 

Ils ont dit :

 

Encadré 10

 

1- Le premier problème est l’orientation professionnelle.

 

Cette orientation en temps normal signifie que les besoins en ressources humaines, en économie devraient être étudiés et dire : dans les années à venir, voici les secteurs dans lesquels on a besoin de formation. On aura besoin par exemple d’anticiper les besoins en maçon, en électricien, technicien agricole et d’élevage, informaticien programmeur, prof de Maths etc.

Exemple :

La vision du Togo est de construire une autoroute du Sud au Nord, de l’Est à l’Ouest et un chemin de fer de Lomé à Cinkassé. C’est autour de ces éléments structurants de l’économie qu’on anticipe les besoins de formations et dire qu’on a besoin de tel corps ou tel autre corps de métier et lorsque le jeune arrive à ce stade, aux âges d’orientation, on lui donne suffisamment d’informations pour le situer sur les compétences recherchées, les métiers d’avenir aux niveaux national, régional, sous régional et même mondial. C’est de cette façon que les jeunes peuvent opérer des choix réalistes et orientés.

 

 

 

7- Lorsque j’observe la dynamique insufflée par le gouvernement togolais, j’ai foi qu’il existe et qu’il sera créé d’autres niches d’emploi.

 

 

 

 

 

12- Pour qu’un investissement profite à un pays, il faut une synergie d’actions. L’Etat a mis des mécanismes pour accompagner les initiatives. Avec l’accompagnement des structures techniques et bancaires, il serait plus facile de soutenir des jeunes qui ont des idées. Le partenariat entre l’Etat et les structures bancaires est donc indispensable.

 

Extrait de l’émission « Togo en Marche » sur la TVT juin 2016

 

 CONCLUSION

 

Les choix de la formation et du métier sont assurément des étapes primordiales qui peuvent être vécues avec une certaine angoisse par crainte de mal les affronter.

Ceci suppose bien les préalables requis pour s’engager dans cette phase capitale qu’est l’orientation scolaire et professionnelle.

Pour ce faire, il faut d’abord, avoir une bonne connaissance de soi (être

conscient de ses goûts, de sa personnalité, de ses aspirations, etc.). Pour cela, il est nécessaire que l’apprenant vive des situations qui vont le guider, l’aider et l’inspirer à opérer ses choix a priori ou les remettre en question. La famille a une place déterminante dans ce choix. Ensuite, il faut pouvoir confirmer ou infirmer ce choix de l’apprenant à partir des échanges permanents avec les conseillers d’orientation. Enfin, il faut que l’élève fasse des investigations sur les réalités du métier qu’il projette de choisir car chaque métier a ses avantages et ses inconvénients. Il faut donc pouvoir évaluer ceux-ci à temps et pouvoir se projeter personnellement dans son futur métier.

 

 

Sigles et Abréviations

BEPC = Brevet d’Etudes du Premier Cycle du secondaire

BT = Brevet de Technicien

BTS = Brevet de Technicien Supérieur

BAC = Grade Universitaire conféré à la suite d’examen qui terminent les Etudes Secondaires (BACCALAUREAT)

BONITA – HAUS

CAP = Certificat d’Aptitude Professionnelle

CET = Collège d’Enseignement Technique

CEAA = Centre d’Enseignement Artistique et Artisanale

CEPD = Certificat d’Etude du Premier Cycle CFA = Certificat de Fin d’Apprentissage CFC = Centre de Formation Continue

CIC = Centre Informatique et de Calcul

CERFER = Centre Régional de Formation et d’entretien Routier

CFPJ = Centre de Formation des Professionnels de Justice

CIB-INTA = Carrefour Informatique et Bureautique-Institut des Nouvelles Technologies Appliquées

CIFOP = Centre Informatique de Formation et d’Orientation Professionnelles

CIREL – VILLAGE DU BENIN = Centre International de Recherche et d’Etudes

de Langues

CQP = Certificat de Qualification Professionnelle

CRETFP = Centre Régional d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle

DEP = Diplôme d’Etudes Professionnelles

DEFITECH

EAMAU = Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme

EFOFAT = Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Togolaises

AENF= Alphabétisation et Education non Formelle

ENA = Ecole Nationale d’Administration

ENAM = Ecole Nationale des Auxiliaires Médicaux ENAS = Ecole Nationale des Aides Sanitaires ENFS = Ecole Nationale de Formation Sociale

ENI = Ecole Nationale des Instituteurs

ENSI = Ecole Nationale Supérieurs d’Ingénieurs

ENS = Ecole Normale Supérieure

ENSF = Ecole Nationale des Sages-femmes d’Etat

ESAM = Ecole Supérieur d’Administration et de Management

ESGIS = Ecole Supérieurs de Gestion, d’Informatique et des Sciences

ESAG – NDE = Ecole Supérieure d’Administration et de Gestion – Notre Dame de l’Eglise

ESIBA – IUA = Enseignement Supérieur d’Informatique de Business et d’Administration-Institut Universitaire d’Agoè nyivé

ESA = Ecole Supérieure d’Agronomie

ESSD = Ecole Supérieure de Secrétariat de Direction

ESTBA = Ecole Supérieure des Techniques Biologiques et alimentaires

ESSAL = Ecole du Service de Santé des Armées de Lomé FASEG = Faculté des Sciences Economiques et de Gestion FAST = Faculté des Sciences et Technologies

FDD = Faculté De Droit

FDS = Faculté Des Sciences

FDSP = Faculté de Droit et des Sciences Politiques FLESH = Faculté des Lettres et Sciences Humaines FLLA = Faculté des Lettres, Langues et Arts

FSHS = Faculté des Sciences Humaines et Sociales

FSS = Faculté des Sciences de la Santé

FORMATEC = Institut de Formations Techniques INSE = Institut National des Sciences de l’Education IAEC = Institut Africain d’Eudes Commerciales

IAI = Institut Africain d’Informatique

INFA = Institut National de Formation Agricole

INFPP = Institut National de Formation et Perfectionnement Professionnelle

INJS = Institut National de la Jeunesse et Sports

IP = NET Expert

ISICA = Institut Supérieur de l’Information, de la Communication et des Arts

IUT-G = Institut Universitaire de Technologie de Gestion

LMD = Licence-Master-Doctorat SERIE F1 = Construction Mécanique SERIE F2 = Electronique

SERIE F3 = Electrotechnique

SERIE F4 = Génie Civil

SERIE A4 = Lettre et Philosophie

SERIE D = Mathématiques et Sciences de la Nature

SERIE E = Mathématiques et Technique

SERIE G2 = Techniques Quantitative de Gestion

SERIE G3 = Techniques Commerciales SERIE G1 = Techniques Administratives SERIE Ti = Chaudronnerie et tuyauterie

SERIE C = Mathématiques et Sciences Physiques

UCAO = Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest

 

Ce document  a été rédigé par  Marcel YAO TOI journaliste à la Télévision Nationale et président du Réseau des journalistes et Communicateurs spécialisés en Education    également animateur de l’émission Carnet scolaire à la TVT depuis 1999

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