Lutte contre la pauvreté pour la réalisation des droits de l’enfant dans les préfectures de Oti, Oti Sud et Dankpen : une priorité de CREUSET TOGO
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement des mécanismes institutionnels, communautaires et participatifs pour la protection des enfants contre la violence et les pratiques culturelles néfastes comme le mariage précoce et forcé, la traite des enfants et l’exorcisme au Togo, CREUSET TOGO et ses partenaires notamment KiRA et la Coopération allemande accordent une grande attention aux conditions de vie des familles pour la réalisation des droits des enfants.
En effet, après plusieurs années d’intervention sur le terrain, le constat qui se dégage très souvent est que la pauvreté et la précarité des familles ont des répercussions sur le respect des droits des enfants. Les statistiques globales montrent effectivement qu’il y a un lien entre la pauvreté et la violation des droits des enfants.
La pauvreté prive les enfants d’éducation, d’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’alimentation, au logement, à la sécurité et à la protection, à l’information, etc.
De plus, lorsque les enfants font face à la pauvreté, ils sont plus vulnérables à l’exploitation, à la violence, à la maltraitance, aux discriminations et à toutes les inégalités. Ils sont beaucoup plus exposés aux maladies et à leurs conséquences, comme par exemple le VIH/SIDA.
Ainsi, la pauvreté chez l’enfant se traduit par une véritable privation de l’enfance et conduit à une violation de l’ensemble de ses Droits, pourtant reconnus dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) à laquelle adhère la quasi-totalité des pays du monde.
Pour atténuer le phénomène et espérer un meilleur avenir pour les enfants des préfectures ciblées par le projet, il est prévu une série de formation et d’accompagnement de 20 groupements de femmes pour la mise en œuvre des activités génératrices de revenus.
08 groupements retenus pour la première phase ont déjà été outillés sur les techniques de montage, de gestion et de pérennisation des AGR au cours de la seconde quinzaine du mois de décembre.
Il s’agit des groupements : AFIEMA-ADIMA de Sadori, MAWOULE de Barkoissi, Ountrorètè de Sagbiebou, Association des veuves de Mogou, Lénlinwè de Namon, Timoukain de Guérin Kouka, Tilidjotob de Koutière et TIYAKIN de Nabouré.
Ces groupements travaillent dans le domaine de l’agriculture, le stockage des produits vivriers, le maraîchage et la transformation du karité en beurre. Pour les responsables de ces groupements CREUSET TOGO vient à point nommé pour leur redonner le souffle de vie face à cette période de crise sanitaire.
Luc NABEDE