Méthodes alternatives à la violence en milieu scolaire
Le projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo » est une initiative de Plan International Togo, mis en œuvre par CREUSET TOGO dans les préfectures de Sotouboua et Mô, avec le financement de l’Agence Suédoise de Développement International (ASDI). Dans le cadre de ce projet, il est prévu la formation de 190 enseignants du secondaire 1 et 2 par le partenaire Creuset sur les méthodes alternatives à la violence, le genre transformateur et les droits sexuels des adolescent-e-s. C’est dans cette optique qu’une (01) session de formation été organisée du 04 au 05 décembre 2020 au Lycée Tindjassi (P/Mô), à l’endroit des enseignants des CEG de Saïboudè, Tindjassi et du Lycée Tindjassi.
Cette session a regroupé 27 participants tous des hommes. La session avait pour objectif de renforcer les capacités de 190 enseignant-e-s du secondaire 1 et 2 de la préfecture de Mô sur l’utilisation des méthodes éducatives non violentes, transformatrices de genre et inclusives et sur l’élaboration des Codes de Discipline Positive (CDP).
Les activités ont été conduites par deux formateurs en l’occurrence un conseiller pédagogique et un chef d’établissement, tous deux appartenant un pouls de formateurs sur la thématique déjà disponible. Ces deux chevronnés ont été fournis par la Direction Régionale de l’Education, partenaire étatique du projet.
Afin de faire passer de façon efficace le message, ces formateurs se sont appuyés sur différentes approches telles que les présentations, le brainstorming, les travaux de groupes, les jeux de rôle, les débats, les questions réponses. Au terme de la session, un plan d’action propre à chaque établissement a été élaboré par les enseignants. A travers cette planification ils entendent contribuer aux objectifs du projet. Les activités consisteront à partager les acquis de la formation avec leurs collègues ; d’élaborer les outils de gestion comme le code de bonne conduite, le règlement intérieur et le contrat didactique ; mettre en place un gouvernement d’enfants ; élaborer le code de discipline positive ; sensibiliser de façon continue les élèves surtout les filles sur les droits sexuels. Un des participants a réagi en ces termes : « Visiblement nous étions limités sur la notion de violence. Aujourd’hui nous nous sommes rendus compte que la plupart des actes que nous posons sont des actes de violence surtout basées sur le genre. Nous nous engageons alors à combattre en nous le mauvais réflexe et surtout aider nos élèves filles notamment à jouir de leurs droits sexuels ». Pour les prochaines étapes, d’autres sessions sont prévues pour la semaine prochaine dans la préfecture de Sotouboua.